Revenir à Palerme dans Le nouveau magazine littéraire du mois de juillet-août (une double page!) sous la plume (incroyablement belle et vibrante) d'Alexis Bocas (un grand merci à lui). Quelques extraits ci-dessous:

"(...) Avis aux derniers rêveurs: à côté des romans à grandes idées, des romans à grosses intrigues, des romans à valeur sociologique ajoutée, il reste une petite place pour une littérature tissée d'air et de lumière. Une littérature de la sensation, qui préfère nous la faire éprouver par la magie de la langue plutôt que de la décrypter par la mécanique d'un raisonnement (...) sa façon de révéler la lumière, qu'elle vienne du ciel ou des corps saisis dans la gloire de leur jeunesse ou de leur plaisir, donne envie de ranger ses romans à côté des recueils du poète Odysseas Elytis (Le soleil sait)
(...) comme le narrateur, nous avons tous ressenti, avant même l'heure du retour, qu'un monde allait mourir avec la saison. et nous avons tous retrouvé, l'été suivant, le fantôme de nos étés passés, comme sur une photographie deux fois exposée. Mais il fallait être Sébastien Berlendis pour donner à ces mélancolies ensoleillées une forme qui ne les trahisse pas".