Revenir à Palerme dans Le Monde des livres sous la plume de Philippe-Jean Catinchi (un grand merci à lui): 

"Comment en finir avec le souvenir ? Huit ans après y avoir connu une inoubliable romance avec Délia, le narrateur tente un retour en Sicile, à Palerme, pour en exorciser la nostalgie. Il hante les palais abandonnés où demeurent, assoupies, les reliques de cette passion défunte, les criques solitaires où l’hédonisme est le seul maître, mais aussi les cafés, où l’ivresse de la nuit et le désordre des corps désamorcent la solitude sans bannir les souvenirs puisque, de l’arrière-salle, s’échappent les échos cinématographiques d’une même douleur. Rencontrer Elizabeth ne conjure rien. « Malgré la nuit, les fêtes, l’enivrement, rien n’assomme l’élan de la mémoire », se désole le narrateur, qui analyse son échec : « J’effleure les choses au lieu de me donner à elles. » Il y parviendra peut-être mais, pour ce quatrième roman, Sébastien Berlendis, découvert avec Une dernière fois la nuit (Stock, 2013), tient sa ligne de conduite. Tissant autour de la mélancolie une rêverie aussi douce que profonde, il crée en poète un trouble contagieux dont le charme sensuel ne se dissipe pas une fois le livre fermé."

Revenir à Palerme dans le journal L'Alsace, sous la plume de Jacques Lindecker (un grand merci):

"Sébastien Berlendis cherche à retisser les fils d’un passé révolu. Son narrateur revient à Palerme, le temps d’un été, pour liquider les éclats d’une histoire vécue dans un ancien palais sis sur les hauteurs de la ville, une bâtisse appelée à disparaître. Il y a là des livres, des tissus, quantité d’objets, mais il y eut également là de la sensualité et de l’amour. Quelque chose d’érotique, de fascinant et de mélancolique, qui ne s’efface pas. Que l’homme, dans une quête éperdue teintée de déni, va tenter de ressusciter, de rattraper, comme l’eau qu’on cherche à boire dans ses mains s’échappe, ne vous offrant jamais la désaltération recherchée. C’est « le décompte d’une tristesse qui peine à se résorber. »

Soirées dans un café qui projette des films ; corps lascifs dans le combat de la danse ; peaux nues et vêtements de soie ; étreintes dans un parc de la ville ; la plage, les criques, les vagues : la femme est partout, et nulle part. Il croit céder « à la croyance d’une vie nouvelle » dans les bras et la complicité d’Elizabeth, mais rien ne pourra dépasser le terme de cet été. Il n’archivera jamais le fouillis de lettres et d’images trouvées dans le palais, « les malles finiront à la mer. » Sur un ton joliment durassien, Sébastien Berlendis rappelle qu’il faut prendre garde à la douceur des choses passées. On en souffre trop". 


Revenir à Palerme est à Lyon le mardi 19 juin à 19h à la librairie Passages (11 Rue de Brest, 69002 Lyon) Ce sera la deuxième et (je pense) la dernière rencontre dans l'agglomération lyonnaise. Palerme poursuivra sa route, mais autrement et plus loin, sur les ondes, dans la presse, à Hauterives, Valence, Paris, sur l'île de Port Cros (oui oui), à Tanger (oui oui!) etc... Un merci particulier du coup à Erik Fitoussi et à toute l'équipe de la librairie.

Revenir à Palerme inspire le cinéaste David Yon (Les oiseaux d'Arabie; La nuit et l'enfant). Merci à lui pour son beau Camera 109 (ne pas hésiter si vous aimez ce court film à le faire circuler, merci!)
https://vimeo.com/267089982

Revenir à Palerme est à Bruxelles le jeudi 14 juin à 19h à la librairie La Licorne (Chaussée d'Alsemberg 715, 1180 Uccle). Merci à Pierre André pour cette deuxième invitation.

Revenir à Palerme à la librairie Le rameau d'or, à Lyon, cours Roosevelt dans le sixième, pour une rencontre/dédicace à partir de 17h30, jeudi 7 juin. Merci à Maya Soudan pour son invitation.

Quelques bribes d'un entretien accordé à Mag 2 Lyon. Merci à Maud Guillot et à Éric Soudan pour la séance photo:




La tournée de l'ouest lyonnais continue. Mercredi 30 mai Revenir à Palerme sera à la Librairie Pleine Lune (28 Promenade des Tuileries) de Tassin la demi lune, à 19h.

Revenir à Palerme circule entre Rome et les Pouilles. Merci à Katia Vicogliosi pour cette belle image




Revenir à Palerme à la radio (sur Radio Canut) dans l'émission de Carole Bijou: LA POÉSIE DÉBOUCHE, vendredi 25 mai de 14h à 15h.
https://blogs.radiocanut.org/lapoesiedebouche/
http://audioblog.arteradio.com/…/3047653/la_poesie_debouche/

La librairie La vie devant soi à Nantes et Charlotte Desmousseaux (qui la dirige) aiment Revenir à Palerme, et cela me réjouit! "Lecture totale" ou encore "une écriture qui me va droit au coeur", écrit-elle...



La librairie L'oiseau siffleur à Valence également (merci à Sophie André et Philippe Fusaro!)

"Souvenez-vous, Sébastien Berlendis était venu présenter son livre "Maures", ainsi qu'un expo de polaroids sur les murs de L'Oiseau. Il revient juste avant l'été pour nous émoustiller avec un nouvel opus, "Revenir à Palerme", une dérive nocturne en Sicile d'une sensualité brute, en même temps qu'un livre sur l'amour, le deuil et la mélancolie. C'est en pile à la librairie en attendant une lecture musicale que nous organiserons l'automne prochain à la Villa Balthazar. Affaire à suivre mais déjà, vous pouvez lire le livre!"

La Librairie de Paris (6 Rue Michel Rondet, 42000 Saint-Étienne) et l'association Lire à Saint-Etienne présentent Revenir à Palerme vendredi 18 mai à 18h. Merci une nouvelle fois à Jacques Plaine pour son invitation et son texte (que chacun peut lire ci-dessous)


"Chaque semaine Livres Hebdo, hebdomadaire officiel de l'édition et de la librairie, honore un écrivain d'un article choc : « Avant portrait ». L'élu de cette semaine, professeur de philosophie à Lyon, c'est Sébastien Berlendis.
Découvert par la romancière et éditrice Brigitte Giraud, Sébastien Berlendis - né en Avignon mais résidant entre Rhône et Saône - a gardé du Sud l'amour de ses lumières et de ses fulgurances. Roman après roman il lui consacre ses plus belles pages. Aux brumes et aux lacs bleu violet de l'Italie du Nord dans les premiers, au souffle chaud des montagnes des Maures dans le troisième. Aujourd'hui il nous entraîne encore plus loin. Au fin bout des Apennins. A Palerme « une ville en ruines où la rouille rogne les inscriptions, où l'abandon exténue les couleurs ».
Un homme revient sur l'île. Dans une bâtisse des hauts quartiers. Une vieille demeure où il a ses habitudes et où il va empoigner les lambeaux du passé. Huit ans qu'il est parti. « Les robes de Délia prennent la poussière des armoires. » Partout l'ombre de la femme hante le revenant. Au détour d'une ruelle, au bord du canal, au creux d'un oreiller, partout « le corps fantôme de Délia rase encore les murailles de Palerme ».
Comme lui, elle adorait l'image. Les images. « La caméra en bandoulière, elle rayonnait » et se plaisait « à filmer les éclats de l'adolescence ». Comme lui, elle multipliait les prises de vue. « Alors, je regardais patiemment les photographies, espérant apercevoir un détail qui m'aurait échappé, retrouver une émotion enfuie ».
Ainsi va la vie dans les rues et les palais de la vieille ville : « Je ressuscite un visage aimé et les distances se creusent. » La lassitude étend son ombre, et alors que - comme chaque été - l'incendie dévore et embrase les collines, les filles et les garçons sont toujours là « à cadencer les heures » aux terrasses des glaciers. Des nuages de fumée s'échappent du volcan, « les ombres chassent les ombres ». Elisabeth et quelques autres traversent et occupent ses nuits clandestines. Ses nuits à lui, lui qui au pied de la falaise vient de détacher la barque… se demandant si elle flotte encore".

La librairie Le jardin des lettres à Craponne et la médiathèque L'Odyssée (Chemin des jardins d'Eole, 69290 Craponne) présentent Revenir à Palerme mardi 15 mai à 19h.

Samedi 12 mai à partir de 10h, Revenir à Palerme sera à la Librairie Charlemagne de Hyères-les-Palmiers (j'aime écrire le nom de la ville en entier...)
https://www.librairiecharlemagne.com/rencontres/15004/